Après une carrière bien remplie dans le monde de l’entreprise, Marcel Eyckens n’aurait jamais imaginé se retrouver, à l’âge de la retraite, dans une salle pleine de jeunes. Et pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé. En 2024, il entame une nouvelle aventure en tant que coach chez YouthStart – avec beaucoup d’enthousiasme et une bonne dose de curiosité.

D’entrepreneur à coach
À un jeune âge, Marcel reprend l’entreprise familiale à la suite du décès soudain de son père. “J’avais deux choix : retourner aux études ou me lancer. J’ai choisi de foncer.”
Ce fut le début d’un parcours entrepreneurial de quarante ans. Mais lorsque son fils reprend les rênes de l’entreprise, Marcel reste un peu sur sa faim : “Ce que j’ai appris, j’ai voulu le transmettre aux autres.”
C’est ainsi qu’il découvre YouthStart. Et dès la première rencontre, le déclic est là :
« J’ai trouvé la méthode de YouthStart formidable. Ils utilisent des outils intelligents de manière simple. Je voulais en faire partie. »
Un coach au regard sincère
Même s’il ne se considère pas comme un enseignant dans l’âme, Marcel valorise l’authenticité : « Je n’invente rien. Si je dis quelque chose, il faut que ce soit pertinent. »
Son style ? Direct et honnête. Sa motivation ? Aider les jeunes à progresser avec franchise, bienveillance et une touche d’humour.
Le chemin n’est pas sans obstacles. Sa première formation fut tout sauf facile : « Une école très dure. J’ai vu et entendu des choses que je n’aurais jamais cru possibles. »
Mais il ne baisse pas les bras – bien au contraire : « Pour attraper une truite, il faut être malin. Il faut que l’appât passe juste devant son nez. C’est pareil avec les jeunes : il ne faut pas les pousser trop loin hors de leur zone de confort, mais juste assez pour les interpeller. »
”Sors de ta zone de confort. C’est la seule façon d’aider les autres à grandir.
Pas de jugements hâtifs
Une prise de conscience essentielle pour Marcel : “Tout chez une personne vient de quelque part.”
Son regard sur les jeunes marginalisés a profondément changé : “Tu ne peux pas juger les gens sur ce que tu vois. Tu ne sais pas ce qu’ils ont vécu.”
Cela s’est confirmé lors d’un moment fort pendant une de ses formations : “Une jeune fille tremblait en présentant son projet. Elle avait peur, vraiment. Mais elle l’a quand même fait. Et là, je me suis dit : si j’avais vécu ce qu’elle a vécu à son âge, j’aurais peut-être réagi pareil.”
